Le retrait américain d’Afghanistan
Disons-le carrément, l’administration Biden est en passe de permettre une erreur frôlant la trahison qui mériterait une bonne place sur le tableau de déshonneur où sont déjà l’abandon français des harkis et l’abandon américain du Sud-Vietnam. Le premier entraîna le massacre d’hommes (et femmes et enfants) qui avaient, en toute sincérité et confiance, choisi la France. Le second engendra la tragédie des « boat people » et, sans doute, encouragea indirectement les massacres communistes dans le Cambodge voisin, massacres dignes de Hitler, Staline, Mao, car il envoya un signe clair aux Khmers rouges que la grande et puissante Amérique n’interviendrait pas.
De quoi s’agit-il? Du retrait précipité d’Afghanistan, ou déjà les totalitario-isamistes mettent des bombes devant les écoles sous le prétexte que des filles y sont admises (en l’occurence, c’était une école où garçons et filles avaient des horaires de classes alternés). On voit très bien ce qui se profile : un massacre en règle et sans arrêt, où les Talibans le disputeront à Daesch le premier prix au concours de l’horreur.
Les soldats afghans, américains, francais, et autres, ayant fait de leur mieux et parfois donné leurs vies pour hisser un pays arriéré vers quelque chose de moins cruel – ils se comptent par dizaines de milliers – ne peuvent avoir d’autre réaction à ce que propose le gouvernement Biden que celle de vomir. The Colonel (en retraite) Bing West, illustre soldat (du US Marine Corps) qui a fait toutes les guerres américaines depuis le Vietnam, montre très bien dans ses récents écrits (dont The Last Platoon, La Derniere Section) qu’il ne s’agit pas de volonté, de savoir-faire ou de courage parmi les combattants; la faute se situe à Washington et depuis très longtemps. Depuis la guerre de Corée, nous refusons l’évidence: nos ennemis veulent la destruction de tout ce qui respire la liberté et la civilisation moderne. On ne peut pas composer avec eux. Il faut soit les écraser, soit les laisser faire en attendant le moment ou l’on répliquera avec une stratégie — un but de guerre — décisif.
Les barbares ne s’y trompent pas. Voyant un président faible entouré de munichois gauchistes (son secrétaire d’Etat, éduqué à l’Ecole Bilingue Jeannine Manuel et gendre de Samuel Pisar, représente la gauche bien-pensante malgré des grands parents et arrière-grands-parents ayant participé à l’aile dure du mouvement sioniste), ils entrent dans la brêche. La cyberattaque sur le pipeline desservant la Cote Est n’est qu’un essai relativement modeste. Mais au lieu de mettre des milliards du « plan de relance » dans de véritables infrastructures comme, justement, la sécurité de nos approvisionnements énergétiques, Biden et les siens envoient la manne fédérale vers les organisations qui perpétuent les défaillances de nos écoles, pour ne prendre qu’un des pires exemples (il y en a tant d’autres, comme l’encouragement à l’immigration clandestine !).
Il y aura une réaction. Déjà le mouvement raciste « black lives matter » commence à trouver des concurrents, tels les mouvements de défense des polices, souvent baptisés « blue lives matter ». La réplique politique et intellectuelle se fait entendre, par la voix du Sénateur Tim Scott par exemple, par les plumes d’intellectuels comme Glenn Loury et John McWhorter. L’esprit d’Andrew Jackson revient ainsi en force chez ceux qui, voyant les Francais s’enthousiasmer pour sur la mémoire de Napoléon, se souviennent que celui-ci a fait la démonstration de l’illettrisme économique qui caractérise tous les tyrans en « bradant » la Louisiane à Thomas Jefferson, ce qui mena à la victoire du General Jackson contre les Anglais à la Nouvelle-Orleans en 1814, une des grandes batailles de l’humanité car elle confirma l’indépendance des Etats-Unis et ouvrit l’Ouest, le grand Ouest, à la liberté en marche.
(crédit photo : Afghanistan | army.mil U.S. Army Staff Sgt. Michael Kaman | Flickr)