Comment juger la politique de Macron sur la guerre en Ukraine?

La tentation est de répondre à la hache et à l’insulte comme si tout allait de soi pour les défenseurs de l’Ukraine.

A mes yeux, c’était une faute de langage de dire qu’il ne fallait pas humilier la Russie, en référence implicite au traité de Versailles.

En revanche, il le parait juste de rechercher et de proposer une solution satisfaisante pour le jour d’après la défaite militaire de l’armée russe en Ukraine.

Ee n’est pas à Poutine qu’il faut s’adresser car il n’est pas un interlocuteur fiable et respectable. C’est aux Russes qu’il faut s’adresser pour leur parler de l’avenir par-dessus la tête de la clique au pouvoir.

Comment le faire?

En essayant de profiter des moyens de communication modernes qui permettent de prendre les peuples à témoin et de les responsabiliser.

André Senik

(Photo: https://www.flickr.com/photos/13476480@N07/51917655620)

14 Déc 2022


24 février 2022

Le 24 février 2022 est la deuxième date critique du XXIème siècle, après celle du 11 septembre 2001. Ce siècle est à ce jour beaucoup moins dur que le précédent mais beaucoup plus dur qu’attendu avec candeur par les démocraties après la chute du mur de Berlin du 9 novembre 1989. L’euphorie de l’époque leur fit croire qu’elles incarnaient à leur tour le sens de l’histoire.

A partir du 31 décembre 1999, Vladimir Poutine a fait preuve d’une exceptionnelle habileté qui n’est pas sans rappeler celle de Hitler qui sut si bien séduire le maréchal Hindenburg, porter cravate et parler au monde de la paix.

Qui allait mourir pour Dantzig alors qu’on n’avait même pas défendu Prague ?

Face à des démocraties incrédules, ou trop crédules, sans passion et sans objectif, Poutine, comme Hitler, a su avancer pas à pas et gagner.

Le Président Biden annonçait jour après jour que les Russes préparaient l’invasion de l’Ukraine mais que les Etats-Unis n’interviendraient pas. Comment ne pas le croire après son récent et brillant retrait d’Afghanistan ?

Joueur remarquable, Vladimir Poutine avait toutes les cartes en main. Il ne manqua même pas de prendre le temps de s’amuser avec le nouveau Chamberlain, un président Macron qu’il venait de gifler au Mali.

La blitzkrieg a échoué. Au XXème siècle, elle dura cinq ans, deux fois.

Chacun attend la percée du front ou l’épuisement de l’adversaire, finalement les deux.

En l’occurrence, qui a les nerfs les plus solides ? Démocrates, nous connaissons les faiblesses des démocraties : les opinions sont infantiles et versatiles ; le pacifisme est la façon la plus confortable de s’y voiler la face. La Russie peut-elle tenir sur le long terme sans la Chine ? Le fleuve Amour est une frontière plus fragile que le Rhin.

La Chine jouit d’une « divine surprise ».

Vladimir Poutine ne peut pas céder sans périr. Il est condamné à avancer. Il estime que le temps joue pour lui : l’opinion des démocraties est réversible et les Etats-Unis sont capables de se déchirer à propos du sexe des anges.

L’Amérique ne peut pas céder sans perdre son domaine occidental d’Asie et d’Europe. Elle est condamnée à refuser le diktat. Elle estime que la Russie sera peu à peu asphyxiée.

Une diplomatie moderne, en 3D, trouverait-elle un compromis sans lutte finale ?

Toutes choses restant égales par ailleurs, il semble que l’empire de Catherine II vit ses derniers feux.

JLC

16 Juil 2022


Tout faire pour que Poutine ne gagne pas la guerre

(extraits d’un entretien avec Nelly DidelotArnaud Vaulerin et Sonia Delesalle-Stolper à consulter dans Libération du 6 avril 2022, de Kaja Kallas, Premier Ministre de l’Estonie).

(…) Qu’espérez-vous de l’Union européenne ?

« L’Union européenne est une union de valeurs. En Ukraine, et à Boutcha en particulier, des crimes de guerre ont été commis, des crimes qui visent les civils. Il nous faut garder en tête ces crimes et nos valeurs quand nous abordons la question des négociations de paix. Nous ne pouvons pas les laisser impunis. L’outil dont dispose l’Union européenne, c’est bien sûr les sanctions. Nous devons continuer à les durcir. Nous savons qu’elles ont un effet, sinon Poutine ne parlerait pas en permanence de les lever. Quand on parle d’énergie, il ne faut pas non plus perdre nos valeurs de vue. Le gaz peut être cher, mais la liberté n’a pas de prix ».

Après avoir proposé un fonds commun qui permettrait de tenir compte de la dépendance énergétique propre à chaque pays, Mme Kallas en appelle aux grands pays de l’UE, qui « peuvent faire vraiment beaucoup plus ».

Que doit accepter l’U.E. ?

C’est dans l’intérêt de tous que Poutine ne gagne pas cette guerre et l’Ukraine doit recevoir toute l’aide militaire dont elle a besoin afin de l’emporter. Si Poutine gagne ou pense qu’il a gagné, il aura plus d’appétit et s’attaquera à d’autres zones. Si nous pensons, maintenant, que nous pouvons parvenir à une sorte de paix, mais que les territoires conquis par la Russie ne sont pas restitués, que ses troupes ne se retirent pas complètement, alors tout cela voudrait dire que la Russie a obtenu des choses qu’elle n’avait pas avant cette agression. On ne peut pas laisser Poutine s’en tirer comme ça.

(…)

La « no fly zone »

Kaja Kallas évoque la difficile question de la zone d’interdiction de vols et conclue :

« Si s’engager dans la guerre signifiait avec certitude mettre fin à tout ce qu’endure le peuple ukrainien, alors le choix serait clair. Mais si cela mène à une extension des combats à d’autres pays, pour le moment en paix, cela change la donne. C’est une question qui me réveille la nuit. Y a-t-il quelque chose à faire pour empêcher toutes ces atrocités ? Mon pays les a déjà connues [pendant l’occupation soviétique] et nous ne souhaitons à personne de devoir y faire face. C’est pour cela que nous avons envoyé toute l’aide militaire, humanitaire et politique possible pour aider l’Ukraine à se défendre. C’est aussi pour cela que je répète que la paix à tout prix n’est pas la solution. Si un accord de paix laisse aux mains des Russes toutes les régions qu’ils occupent aujourd’hui, les atrocités ne s’arrêteront pas pour les personnes qui y vivent. Nous le savons, ils ont fait la même chose à notre peuple

(…)

Pensez-vous qu’il y ait une différence de perception de la menace, entre les pays d’Europe de l’Est, en particulier les pays Baltes, et ceux d’Europe de l’Ouest ?

Je pense que nous comprenons mieux le fonctionnement de l’opération russe, et le raisonnement qui l’anime, parce que nous avons aussi subi l’oppression. Les pays plus à l’ouest ne comprennent peut-être pas que le rayon d’action des missiles russes est suffisant pour les toucher eux aussi. La menace est la même. Aujourd’hui, nous ne voyons pas de menace militaire imminente à nos frontières, nous ne pensons pas que les Russes s’aventurent à attaquer un pays de l’Otan. Mais il faut que les grands pays d’Europe occidentale comprennent que c’est la sécurité de toute l’Europe qui est menacée, pas seulement celle des pays proches de la Russie.

Après avoir insisté sue la volonté estonienne d’être membre de l’OTAN, La Premier Ministre revient sur les visées de Poutine :

« Il y a un livre très intéressant de Timothy Snyder [The Road to Unfreedom], dont la thèse s’applique aussi à la France. Il explique que lorsqu’il a compris que la Russie ne deviendrait jamais l’Europe ou l’Occident, Poutine a décidé que l’Occident deviendrait russe. Et c’est ce qu’il fait depuis vingt ans, construire des liens avec l’extrême droite en Europe et aux Etats-Unis. Ces partis d’extrême droite ont répandu la même narration, que l’Occident est moralement corrompu et sous une pression migratoire immense. Aujourd’hui, il crée d’un côté une pression migratoire en déclenchant une guerre en Ukraine, comme en intervenant en Syrie ou en plaçant des mercenaires au Mali. Il crée ou entretient des conflits pour pousser des réfugiés vers l’Europe. Leur narration est que nous sommes sous une terrible pression migratoire. Nous voyons, au moins dans notre pays, que toute l’extrême droite dit que les réfugiés de guerre sont le problème. Le problème n’est pas ces réfugiés. Poutine est le problème.

(…)

Photo: Alexis HAULOT, EURANET Citizens Corner debate

13 Avr 2022


Deux concerts seront donnés le samedi 9 avril à 16h  à l’église Saint-Séverin, (Paris 5 ème) et le dimanche 10 avril, 17H à Notre-Dame de Grâce de Passy, 10 rue de l’Annonciation, Paris 16 ème, pour les victimes de la guerre en Ukraine.

Grâce aux dons recueillis lors d’un premier concert, donné le 13 mars, les organisateurs ont pu faire parvenir sur place une aide humanitaire conséquente  aux réfugiés, aux personnes déplacées et aux blessés de la guerre. Plus de 1800 kg d’aide ont été apportés dans la ville d’Ouman, au centre de l’Ukraine : matériel médical, médicaments, nourriture et produits d’hygiène pour bébés..

Nous espérons que les concerts du 9 et 10 avril permettront à nouveau de manifester concrètement notre solidarité avec ceux qui souffrent de la guerre.

4 Avr 2022


Vente de livres neufs et d’occasion


à l’Institut d’études slaves,


9 rue Michelet 75006-Paris


AU PROFIT DE L’ UKRAINE


les 5, 6 et 7 avril

4 Avr 2022


L’ « autre Europe », c’est notre Europe     

Pour nous, amis d’Histoire & Liberté, issus de l’Institut d’histoire sociale fondé par Boris Souvarine (né à Kiev en 1895) et présidé par Emmanuel Le Roy Ladurie après Jean-François Revel, pour nous qui nous définissons par notre hostilité aux divers totalitarismes – communisme, nazisme et islamisme politique -, par notre attachement à la démocratie libérale et à l’État de droit, l’agression de la Russie de Poutine contre l’Ukraine est un acte de banditisme qui viole les règles du droit international et porte atteinte à la sécurité de l’ordre mondial.   

L’Ukraine est européenne…et l’Europe est démocratique

Derrière les prétextes confus que s’est donné le dictateur russe (unité ethnique, linguistique voire religieuse russo-ukrainienne, menaces de l’Otan, « nazisme » du gouvernement de Kiev, poids de la drogue), se cache, bien au-delà, un projet impérialiste qui passe par la reconquête d’une « grandeur » et d’une influence perdue, mais aussi de territoires et d’États qui se sont dégagés, à la faveur de la chute du communisme au début des années 1990, de ce que Poutine considère comme sa légitime arrière-cour, pour rejoindre un des bastions du monde libre : l’Union  Européenne. De Tallin à Bucarest et de Kiev à Prague, les peuples de ce qu’on nommait alors l’ « autre Europe » rappelaient que les Baltes, les Tchèques ou les Ukrainiens étaient des Européens autant que les Français, les Irlandais ou les Finlandais. La chape de plomb soviétique qui les a recouverts pendant plus de 40 ans – après la chape de plomb nazie (voire en même temps qu’elle, entre 1939 et 1941)  nous l’avait  trop fait oublier…

Cette Europe s’est justement constituée et développée avec des institutions et des valeurs totalement opposées aux totalitarismes communiste et nazi. L’aide à l’Ukraine relève donc de l’assistance que l’on doit à un peuple de notre Europe, agressé.

Le projet de Poutine`

La simple réaffirmation aujourd’hui de l’identité démocratique libérale et européenne de l’Ukraine est bien sûr mal accueillie par les États alliés de la Russie et parfois eux-mêmes totalitaires, comme la Chine. Certains de ces Etats, par haine de la démocratie libérale, par rancoeur, par intérêt économique, par soumission financière, refusent de désapprouver le projet poutinien, projet impérial d’un pouvoir autoritaire, voire totalitaire (le syncrétisme actuel en cours au Kremlin, à la fois passéiste et communiste, en tout cas antidémocratique, reste à définir mais est d’ores et déjà condamnable par ses effets en Russie, en Europe, en Syrie et jusqu’en Afrique).

Comme l’islamisme politique et la Chine aujourd’hui, comme le communisme et le nazisme hier, Vladimir Poutine refuse l’existence d’une société pluraliste, de son mode de vie et de sa culture, jugés dégénérés. La détruire ou la réduire à l’impuissance lui semble la meilleure riposte aux risques bien réels de propagation des aspirations démocratiques dans son propre espace.

Cette guerre contre l’Ukraine, entreprise à ses risques et périls par Poutine, n’est pas une simple querelle d’ordre historique et linguistique entre Slaves qui nous serait étrangère. C’est un épisode de la lutte globale menée contre l’ordre mondial prévalant depuis la chute du nazisme, et dans lequel le monde libre occupe une place légitime, sous la protection de l’Otan, une organisation  défensive née au lendemain du blocus de Berlin par Staline et injustement décriée : il faut rappeler qu’elle a protégé l’Europe occidentale  des ambitions expansionnistes de l’URSS et notamment lors de « la crise des euromissiles » dans laquelle, après 1977, Brejnev entendait pointer ses missiles sur elle.

Poutinolâtres et poutinophiles

Que certains gaullistes voient dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine une nouvelle preuve du caractère nuisible  de l’opposition entre les États-Unis et la Russie et en concluent à la nécessité pour la France d’adopter une position « équilibrée », à mi-chemin entre les deux grandes puissances, n’est pas pour nous surprendre.

Les poutinolâtres à la Zemmour, et les poutinophiles à la Marine Le Pen et à la Mélenchon ne nous surprennent pas non plus. Seule la peur de perdre des voix lors de l’élection présidentielle les empêche d’ailleurs d’apporter plus ouvertement leur soutien au Grand Chef d’Etat si « respectable » d’une Russie que l’Occident aurait trop longtemps « humiliée » et repoussée.

Il est plus attristant de constater ce refus de soutenir activement l’Ukraine dans certains milieux qui dénonçaient jadis plus librement les diverses tyrannies : la tarte à la crème de l’émotion qui « trouble le jugement » , sinon « l’aveugle », fait florès  – comme si l’indignation morale n’était pas de mise devant le malheur unilatéralement provoqué par une puissance hostile à la démocratie !

Faire front

Cet épisode difficile dans la vie du Monde libre a mis en évidence l’incurie de l’ONU, désormais incapable de faire respecter les règles du droit international du fait du veto dont usent et abusent les deux grandes puissances hostiles au respect de ces règles et ennemies déclarées du système démocratique et libéral : la Russie et la République populaire de Chine.

L’Otan, quant à elle, joue un rôle positif d’outil de défense militaire d’une partie des démocraties mais elle est géographiquement marquée par le seul Atlantique nord, comme son nom l’indique, même si elle a joué un rôle déterminant dans l’échec du projet rouge-brun du dictateur Milosevic dans les années 1990. Devant la menace mondiale exercée par les deux anciennes grandes puissances communistes et clairement explicitée dans le communiqué commun sino-russe du 4 février dernier, s’imposent le maintien et le renforcement de l’OTAN mais aussi la constitution progressive d’une puissance politique et militaire autonome capable de faire front par elle-même à ses différents adversaires afin de sauvegarder ses valeurs de liberté et de défendre le Droit à l’échelle mondiale.

Rendons hommage à tous les malheureux civils assassinés ou écrasés sous les bombes et les missiles russes. Et aidons les Ukrainiens et leur magnifique président, Volodymyr Zelensky : il  combat pour leur  liberté et pour la nôtre. 

Les amis d’Histoire & Liberté

4 Avr 2022


Donbas: Renoncement sous contrainte à la nationalité ukrainienne dans les “Républiques populaires” du Donetsk (RPD) et de Lugansk (RPL)

Le plan d’annexion par Moscou de la partie du Donbas qui n’est plus sous le contrôle de Kiev est en marche par contrainte administrative, sans effusion de sang et hors des radars occidentaux. Diverses mesures sont en effet mises en place.

Dans la “République Populaire du Donetsk” (RPD), les détenteurs de passeports ukrainiens peuvent être détenus pendant 30 jours pour que leur identité puisse être déterminée!

Les détenteurs de passeports ukrainiens ne peuvent recevoir d’avantages sociaux ni exécuter certaines opérations pour lesquelles un document d’identité est requis. Ils ne peuvent faire de telles opérations, bancaires et autres, que s’ils ont fait une demande de passeport de la « RPD » ou de la RPL..

Depuis plus d’un an, les citoyens ukrainiens vivant dans les territoires occupés du Donbas sont dans l’impossibilité d’obtenir un premier passeport ukrainien s’ils sont âgés de 16 ans ou de le renouveler parce que les checkpoints sont fermés du côté des autorités séparatistes auto-proclamées. La seule issue est donc de faire une demande de passeport RPD ou RPL

Selon certaines informations en provenance de sources ouvertes et confidentielles, Moscou souhaite que la question des passeports soit “réglée à 100%” pour 2025. Un plan est prévu en vue de saisir tous les passeports ukrainiens et de les remplacer par des passeports émis par les autorités RPD et RPL. Les portes de l’Ukraine leur étant fermées, ils n’auront d’autres solutions que de demander un passeport RPD our RPL.

Sans passeport ukrainien, les citoyens ukrainiens du Donbas ne pourront plus recevoir leur pension de retraite, profiter d’allocations sociales, entrer à l’université, ouvrir un compte bancaire en Ukraine, etc. Ils seront entièrement coupés de la mère patrie.

Un projet de loi “sur la citoyenneté” est actuellement à l’étude dans le Donetsk occupé. Il prévoit que la citoyenneté RPD ne pourra être attribuée aux personnes ayant été absentes du territoire pendant de longues périodes ou si elles sont considérées comme hostiles. Dès qu’elles seront mises en oeuvre, ces mesures vont entériner l’exclusion administrative de 2 millions de citoyens ukrainiens qui ont été forcés par la guerre de quitter le Donbas, l’impossibilité de leur retour et de la récupération de leurs biens immobiliers.  

Avant le conflit, la partie du Donbas actuellement sous contrôle des autorités séparatistes pro-russes auto-proclamées comptait 3, 894 millions d’habitants. Il est actuellement impossible d’établir la population vivant actuellement dans cette région, mais après l’émigration d’environ 600,000 habitants vers la Russie et 1,57 million vers l’Ukraine, mais également l’entrée de forces militaires en provenance de Russie, certains estiment le nombre de résidents actuels à environ 2, 668 millions.

Willy Fautré, Human Rights Without Frontiers (Bruxelles)

Crédit photo de présentation 2012, Donetsk, Ukraine | Peter Collins | Flickr

5 Mai 2021


Visioconférence : la situation humanitaire dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine


Video du webinar: https://www.youtube.com/watch?v=NU-K945o2LE

Le 20 novembre, Droits de l’homme sans frontières (Bruxelles) a organisé un webinar sur la situation humanitaire dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine. Les intervenants étaient surtout des jeunes défenseurs de droits de l’homme ayant une expérience de terrain.

Tetiana Yakubovych , journaliste ukrainienne, travaillant à Radio Donbas et Radio Liberty – Elle a parlé de la situation humanitaire en ces temps de pandémie dans les régions séparatistes de Donetsk et Lugansk.

Elina Shishkina , coordinat rice à l’ONG Right to Protection Charitable Foundation – Elle a expliqué les énormes difficultés des traversées de frontières dans les deux sens entre les régions séparatistes et l’Ukraine .

https://hrwf.eu/ukraine-donbass-how-to-get-in-and-out-of-donbass/

Viktor Yelensky, membre du parlement ukrainien, a dressé un état des lieux de l’oppression des diverses communautés religieuses .

Oleksandra Matviychuk , présidente du conseil d’administration de l’ONG Center for Civil Liberties a décrit la situation des détenus dans les prisons secrètes des régions séparatistes .

https://hrwf.eu/donbass-a-secret-prison-in-donetsk-occupied-territory/

Voir aussi (hors webinar) Are militants in the Donbass preparing to mobilize? : https://hrwf.eu/ukraine-are-militants-in-the-donbass-preparing-to-mobilize/

NB : si le blog Histoire & Liberté était responsable de la décision de publier les textes qu’on pouvait y lire, cela ne signifiait pas pour autant l’approbation de la totalité des thèse qui était défendue. Le blog H & L est d’abord un moyen de dialogue et d’approfondissement.





4 Déc 2020