L’article de Libération du 20 février invite à porter le même regard sur les enfants israéliens otages assassinés et sur les enfants de Gaza victimes des bombardements israéliens.

«Ariel, Kfir, et Shiri… sont aussi le symbole tout entier, au-delà des frontières et de la douleur nationale, de l’innocence perdue et de la violence de cette guerre. Au moins 15 000 enfants sont morts en Israël et Palestine ainsi qu’au Liban depuis le 7 octobre 2023 selon l’Unicef, l’écrasante majorité à Gaza.»

C’est là une façon vicieuse de faire porter le même regard sur le pogrom barbare du 7 octobre et sur la riposte de l’armée israélienne contre les barbares du Hamas qui se cachent au milieu d‘une population civile qui ne les rejette pas.

Quand j’y repense, je me dis : heureusement que la chanteuse Barbara a chanté « car les enfants ce sont les mêmes à Paris et à Göttingen » après la guerre, c’est-à-dire après que l’Allemagne nazie ait été bombardée, ait été vaincue, et soit grandement revenue du nazisme.

Et heureusement qu’elle n’a pas chanté en 1944 « car les enfants ce sont les mêmes, à Auschwitz et à Nuremberg ».

L’idée ne lui en est sans doute pas venue, car à cette date, elle était une enfant juive cachée pour échapper à Auschwitz.

André Senik, le 21 février 2025

25 Fév 2025

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